mardi

guérilla gardening



La guérilla gardening est comme un organisme vivant, toujours en mouvement, éternellement en dispersion, telle une plante qui dissémine ses graines dans le jardin voisin, dans la rue voisine, dans la ville voisine, dans le pays voisin.
A chaque époque, de nouvelles guérillas apparaissent sous des formes originales, dont les caractéristiques varient au gré des motivations et des convictions de leurs partisans. A travers les pages web de ce site, vous pouvez retrouver les aspirations et les actions menées par les guérillas de France.(...)
Une professeur de yoga à Bombay plante des arbres pour la méditation, un cycliste allemand sème des bulbes dans les haies le long de son parcours, à San Diego, un conducteur jette à la volée des graines sur le bord de la route, un enfant crache des noyaux d'abricots sur le chemin de l'école et voit pousser les fruits de sa semence, tous ces gestes de par le monde, si modestes et simples soient-ils, participent au mouvement de la guérilla gardening.(...)
Certains sont bercés par l'envie de voir leur ville submergée de fleurs, d'autres se satisfont d'une fleur poussée entre les pavés, d'autres le font pour dénoncer un paysage banalisé, d'autres encore aimeraient créer des jardins communautaires ouverts à tous, etc.
Tous ces jardiniers de fortune sillonnent la ville à l'affût de lopins de terre en friches, d'espaces délaissés qu'ils se mettent à cultiver, sans raison apparente, simplement pour offrir des soupçons de verdure dans cet univers minéralisé et déposer ainsi un peu de plaisir dans les yeux des passants.(...)

consulter la dernière newsletter : http://www.guerilla-gardening-france.fr/index.html
Street art : des graffitis à la mousse
15 heures, un samedi. Gaby et Jérémie ont déniché le coin parfait : une jolie placette paisible de la Cour Damoye, dans le XIe arrondissement de Paris, à deux pas de la Bastille. Les deux tagueurs repèrent un mur où court une glycine, le long d’une fontaine ouvragée. Débute alors « l’action ». Les gestes sont rapides et méthodiques : saisir un gros morceau de mousse fraîche, le badigeonner de colle et le disposer sur le mur, de façon à former une grande fleur. D’abord la tige, puis le cœur et enfin les pétales. « Contrairement aux graffitis à la bombe, ici, tout est naturel, expliquent-ils. On a récolté la mousse dans le bois de Vincennes et la colle est un mélange de farine, de bière, de yaourt et de sucre. » Vingt minutes plus tard, l’œuvre est achevée, suscitant la curiosité et l’admiration de quelques passants. « Le but de ces actions est de réveiller les consciences sur l’invasion du béton, faire en sorte de reverdir les villes », revendique Gaby, 22 ans, bonnet péruvien et baggy. Début 2009, cet étudiant à l’Ecole nationale supérieure de la nature et du paysage de Blois a créé un groupe de « guerrilla gardening » (« guérilla de jardin ») à Paris.(...)

lire la suite de l'article : http://www.terra-economica.info/Street-art-des-graffitis-a-la,8735.html

Seed bombing 
"Les seed bombs" font partie des techniques employées par les Guerilla Gardeners permettent en effet de végétaliser facilement des espaces urbains inhospitaliers. Elles sont composées d’un mix de graine, d’1/3 de lombricomposte et de 2/3 d argile. Ainsi compactées et séchées elles sont facilement transportables et on peut ainsi les jeter par dessus n’importe quelle barrière et sur n’importe quel terrain. Elles s’inspirent d’une technique inventée par  Masanobu Fukuoka, le père de l’agriculture du non-agir ( une forme de culture Bio). Elles étaient employées pour la réhabilitation de terrains arides, la reforestation et l’agriculture naturelle.

1 commentaire:

  1. reoignez le mouvement sur guérilla gardening France :
    http://www.guerilla-gardening-france.fr/
    guérilleusement !

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